Quand un client me dit : « c’est cher », je rêve de lui répondre : « Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bon ou de mauvais prix. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seule chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer […] je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre. »
Vous avez retrouvé la référence ? Il s’agit là de la parodie du monologue du scribe dans Astérix et Obélix Mission Cléopâtre. Pour ceux qui voudraient se faire un petit kif, c’est par ici 😉
Il n’y a pas réellement de bons ou de mauvais prix. Il y a plutôt des besoins, précis, auxquels on propose des services, adaptés, sur-mesure. Chaque interlocuteur est différent, chaque projet est différent, et, chaque budget est différent.
Le tout étant de s’adapter, de répondre individuellement aux attentes spécifiques.
Que signifie l’objection "c’est cher" ?
Il semble séduit par nos services. Nous avons échangé sur ses besoins, ses attentes, mes propositions, mes prestations. Il semble très intéressé et souhaite poursuivre la démarche de prospection. Arrive alors le moment fatidique où il faut annoncer le prix.
C’est cher…
Personne ne s’imagine à quel point cette remarque nous affecte. On se sent alors illégitime. Cette objection amenuise la confiance. En tant que professionnel nous la percevons comme un jugement de notre qualité de travail. Elle signifie clairement « le travail demandé est loin de valoir ce prix ».
La notion de valeur
« Valoir ce prix »… là est tout le dilemme. La perception de la valeur est une notion subjective et relative. Elle est propre à chaque individu. Dans mon cas elle est l’image que se représente mon futur client sur mes services.
C’est trop cher…
Ah ! Là il faut se poser une question essentielle : trop cher PAR RAPPORT A QUOI ?
Il faut donc discuter avec le prospect pour en savoir davantage. Il faut comprendre là où ça bloque. Est-ce que le client n’a pas le budget ou est-ce qu’il s’est renseigné et la concurrence est plus attrayante ?
Le budget du client
Dans le cas où le client vous annonce qu’il n’a pas prévu un tel budget pour la rédaction de contenu, il faut alors l’interroger sur l’enveloppe qu’il souhaite y consacrer et, ainsi adapter l’offre (et non pas baisser le prix). Il faut proposer un service adapté à son enveloppe (moins de mots, pas d’optimisation SEO, etc.)
La concurrence
Certains prospects se renseignent préalablement sur les tarifs moyens.
– Si vous êtes comparé aux plateformes (type Malt, Scribeur, etc.), vous ne faites pas le poids. L’article est rémunéré au mot et on peut trouver des propositions à partir de 0,04ct le mot, soit 20€ les 500 mots.
– Si vous êtes comparé aux rédacteurs offshores, là encore vous ne pourrez pas vous aligner. Ces rédacteurs malgaches ou d’Afrique francophones pratiquent des tarifs extrêmement bas.
– Si vous êtes comparé à des rédacteurs français, en freelance, et que vos tarifs sont plus importants que la moyenne constatée, il est temps, alors, de revoir votre politique tarifaire !
Idées reçues des clients
Pas b’soin de sortir de St Cyr pour rédiger 500 mots
Eh oui, nombreuses sont les personnes qui pensent cela. Sous cette remarque, mes compétences sont mises à mal et dévalorisées. Certes, je ne sors pas de Saint-Cyr, mais, pour autant, je rédige des contenus web qualitatifs.
La rédaction de contenu ne nécessite pas beaucoup de temps
Malheureusement, tous les clients ne se rendent pas compte du temps nécessaire à la rédaction d’un bon contenu. Rédiger n’est, en effet pas toujours le plus long. Mais il y a, en amont, les briefings, la recherche sur le sujet et, en aval, la relecture, la correction/reformulation avant transmission au client. Ensuite, il ne faut pas oublier les aller/retour entre le rédacteur et le client, et, par conséquent, les corrections à apporter.
Les entrepreneurs en freelance n’ont pas de frais
Bien entendu, c’est complétement faux. Comme toutes les entreprises nous sommes soumis au prélèvement des cotisations sociales. Le calcul de celles-ci se base sur le Chiffre d’Affraires perçu .Elles nous permettent de nous couvrir (assurance maladie et vieillesse). Dans le calcul de notre Taux Journalier Moyen nous prenons également en considération le financement de formations, nos congés, l’investissement (matériel, logiciels, etc.).
En conclusion ?
Pour conclure, il ne faut pas baisser les bras lorsqu’un prospect vous fait une remarque sur le montant du devis. Il est d’abord important de le faire parler pour comprendre pourquoi il dit cela. Votre offre ne correspond peut-être pas à son budget ou peut-être qu’il cherche juste à vous faire brader votre travail. Dans un cas, comme dans l’autre, il est important de lui rappeler ce qui se cache derrière votre offre tarifaire. Et si vous êtes à des années-lumières du tarif moyen des concurrents alors il faut réétudier votre grille tarifaire ou justifier de l’expérience incroyable que vivra le client en collaborant avec vous.
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